Les radicaux de gauche ont prévenu. Ils récidiveront et dans tous les textes !
En effet, le découpage des Régions s’étant fait à l’origine comme lors de la récente réforme sans consultation des départements, ils ont tenté en ce jour de faciliter le « droit d’option » en remplaçant la majorité qualifiée par la majorité simple (50 %) lorsque le conseil régional d’où l’on veut partir, celui où l’on veut rentrer et le département concerné votent. Ainsi que Joël GIRAUD l’a indiqué dans la discussion générale, il faut autoriser « le divorce par consentement mutuel ».
Le député PRG a toujours pensé que des rectifications marginales pouvaient concerner à la fois :
- des départements que la fusion de régions marginalisait totalement, prenant exemple de l’Aisne intégrée à la Région Nord Pas de Calais contre son gré, du Gard dont l’économie est plus tournée vers le Grand Avignon que Toulouse ;
- mais aussi des départements victimes lors de la création des régions de rattachements aberrants sur le plan économique et historique comme les Hautes-Alpes, détachées du Dauphiné à la création des Régions au motif que la Durance coulait vers la Méditerranée, sans s’apercevoir que d’autres rivières comme la Romanche ou le Drac étaient quant à elles des affluents de l’Isère.
Mais le groupe socialiste a refusé que la discussion ait lieu en déposant une motion de rejet préalable du texte pour éviter qu’il ne soit abordé.
Et il a fallu battre le rappel des députés PS dans les couloirs pour que la motion ne soit adoptée que par 6 petites voix d'écart , un procédé que le député PRG des Hautes-Alpes a qualifié de « peu démocratique puisqu’il s’agit de refuser le dialogue sur un texte, démonstration de la gêne du gouvernement sur ce sujet ».
Ecouter l’intervention : http://youtu.be/qutjZuhwv54
Commentaires