En réaction à « l’affaire Thomas Thévenoud, Joël Giraud, rappelle les positions qui ont toujours été les siennes et qu’il avait exprimées haut et fort à l’occasion des débats sur le projet de loi sur la « Transparence de la vie Publique » au printemps 2013.
Il estimait à l’époque que le texte était bancal et mal ficelé, à tel point que les deux chambres n’avaient pu parvenir à un compromis crédible. Si l’Assemblée Nationale était favorable à un régime lourd et à l’application de sanctions sévères, le Sénat, lui, avait préféré un régime déclaratif moins lourd et moins durement sanctionné.
Joël Giraud et ses collègues radicaux de gauche souhaitaient rendre ce texte plus strict et plus ambitieux. Pour le député haut-alpin, la fraude fiscale, les condamnations pour des délits comme les emplois fictifs par exemple, doivent entrainer l’inéligibilité.
Avec ce grain de sable dans les rouages du Gouvernement, Joël Giraud estime en toute cohérence que le député de la 1ère circonscription de Saône-et-Loire devrait démissionner, d’autant que ce dernier faisait partie de la commission sur la transparence et qu’il n’avait pas manqué alors, à juste de titre, de critiquer l’attitude de Jérôme Cahuzac et ses comptes à l’étranger.
Pour le député haut-alpin, être au service de l’intérêt général, c’est tout d’abord donner l’exemple … et le bon !
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