Alors que la loi d’avenir agriculture, alimentation et forêt arrive à l’Assemblée, le député des Hautes-Alpes a pu s’exprimerlonguement hier soir en discussion générale pour soutenir un modèle agricole diversifié et créateur d’emplois.
« Nous devons accompagner le double objectif de ce texte : performance économique et écologique » a-t-il rappelé en souhaitant que le texte redonne également « toute sa place à la forêt, cette ressource multifonctionnelle qui doit être mieux valorisée. Pour le député des Hautes-Alpes, dans la lutte contre l’artificialisation préoccupante des terres, la forêt doit être prise en compte à sa juste valeur.
En tant que président de la Commission Permanente du Conseil National de la Montagne, il a redit la nécessité l’importance de l’agriculture et des forêts dans les différents massifs et s’est inquiété de leur grande vulnérabilité. ‘En 10 ans le nombre d’exploitations en montagne a diminué de près de 23 %. » Les travaux de la Commission des Affaires Economiques ont permis de faire entendre certaines spécificités de cette agriculture de montagne. Joël Giraud s’est aussi réjoui que « le Conseil National de la montagne puisse être représenté au sein du Conseil supérieur d’orientation et de coordination de l’économie agricole et alimentaire. » Le principe de maintien sur l’ensemble du territoire, y compris en zone de montagne, d’une nombre d’exploitants agricoles en adéquation avec les enjeux d’entretien des paysages, de biodiversité et de gestion foncière a été inscrit dans le texte ainsi que la référence à la Loi Montagne
Avec ses collègues du groupe Radical Républicain Démocrate et Progressiste, Joël Giraud a déposé un certains nombres d’amendements pour faire évoluer le texte et mieux prendre en compte la diversité des pratiques agricoles. Il souhaite notamment :
- que les comités de massifs concernés par un plan régional d’agriculture émettent un avis sur ce dernier
- que des offres biqualifiantes qui correspondent aux réalités des bassins d’emplois en montagne soient proposées dans les schémas prévisionnels des formations et les programmes.
- que le rôle de la forêt contre les risques naturels gravitaires soir reconnu dans le code forestier et que ces forêts de protection soient un jour sorites de la surface taxable des forêts communales…
Il a ensuite rappelé au Ministre les engagements qu’il avait pris le 11 juin 2013 pour soutenir l’irrigation gravitaire en montagne et sa gestion collective par les ASA. « Vous m’aviez indiqué rouvrir le débat en souhaitant mettre en place dans loi d’avenir des appuis pour les ASA et engager la négociation avec le Ministère de l’Ecologie sur l’exonération de redevance des lorsqu’il y a un objectif écologique, suite au rapport du député Philippe Martin, devenu depuis Ministre…. De l’Ecologie. » Le texte ne comprenant aucune disposition en ce sens, le député des Hautes-Alpes a demandé au Ministre de mettre à profite la navette parlementaire pour y travailler. « Il a fallu peu de temps pour supprimer l’aquataxe il y a quelques jours, prévue par la même loi sr l’eau… ne pourrait-ont pas faire un effort identique pour l’irrigation gravitaire en montagne ? »
D’une manière plus générale sur le texte, Joël Giraud s’est engagé à défendre les amendements visant à faciliter l’installation des jeunes agriculteurs et les transmissions.
« Le projet de loi va dans la bonne direction mais nous pensons que nous pouvons faire mieux. Concernant les possibilités de contournement du droit de préemption, nous constatons tous dans nos circonscriptions que l’imagination est sans limites… » a plaidé Joël Giraud pour qui l'adoption des amendements proposés par le groupe RRDP renforcerait la cohérence politique du texte.
Pour visionner l’intervention de Joël Giraud :
http://www.youtube.com/watch?v=yXikqH8sMGA&feature=youtu.be
PJ : intervention de Joël Giraud dans son intégralité