Question publiée au JO le : 21/05/2013
Texte de la question
M. Joël Giraud attire
l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur
la situation des sages-femmes et leurs conditions actuelles d'exercice.
Après cinq années d'études hospitalo-universitaires exigeantes, dont la
très sélective première année commune d'études en santé (PACES, commune
aux professions médicales, odontologiques et de pharmaciens), les
sages-femmes accomplissent un travail exceptionnel, dans le cadre duquel
leurs responsabilités ne cessent de croître. Elles souffrent pourtant
d'un manque de reconnaissance. Ainsi, sur le plan salarial, leurs
revenus sont parmi les plus faibles de toutes les professions de santé
libérales, y compris paramédicales. Elles éprouvent également de plus en
plus de difficultés pour prendre en charge de façon satisfaisante leurs
patientes, dans des structures hospitalières très protocolaires et
souvent déshumanisées. Face à la hausse du chômage qui touche en outre
leur profession, les sages-femmes veulent aujourd'hui devenir le premier
recours des femmes enceintes en bonne santé et voir ainsi reconnue leur
place essentielle dans le dispositif de santé. Il lui demande
d'indiquer les mesures envisagées par le Gouvernement concernant
l'avenir de cette profession.
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