A l’occasion du débat sur l’avenir des projets
d’infrastructures de transport en séance du jeudi 28 février 2013, Jacques
Krabal Député radical de l’Aisne a réaffirmé les priorités des députés radicaux
(groupe RRDP), citant trois exemples : la ligne ferroviaire
Paris-Orléans-Limoges-Toulouse sur le territoire de sa collègue députée
Dominique Orliac, l’amélioration de la desserte Château-Thierry et
Villers-Cotterêts dans sa propre circonscription et enfin la situation dans les
Hautes-Alpes, à la demande de Joël Giraud, député de la 2ème
circonscription.
Sur ce dernier point il a rappelé
combien la coordination européenne est elle aussi indispensable. « Comme le souligne mon collègue
radical Joël Giraud, la reconnaissance du transport transfrontalier doit aussi
devenir l’une des priorités de l’action gouvernementale. »
Sans raccordements transfrontaliers
collectifs efficaces, la saturation des infrastructures routières aux
frontières s’aggravera encore. Parfois même, des territoires français ne sont
accessibles facilement qu’en passant par leurs voisins. « La situation la plus préoccupante est celle de Briançon, dans
les Hautes-Alpes, l’une des principales régions touristiques françaises, dont
l’accessibilité au réseau TGV dépend exclusivement de la création d’une ligne
ferroviaire vers une gare italienne située à vingt kilomètres. C’est donc avec
cette vision de la continuité par-delà nos frontières que nous devons penser
nos réseaux et investissements ferroviaires. »
Le ministre a précisé que tout en
donnant la priorité aux transports du quotidien de nos concitoyens, il
souhaitait développer les transports ferroviaires : « Nous mettrons l’accent sur la rénovation du matériel roulant
afin d’offrir davantage de confort et de régularité aux usagers. J’ai annoncé
ainsi l’engagement dès cette année de plus de 400 millions d’euros de crédits
pour le renouvellement des trains d’équilibre du territoire. Par ailleurs, la
mobilisation de financements innovants, comme les fonds d’épargnes, au service
des régions, permettra aux collectivités d’être à la hauteur de ces enjeux. »
Une lettre de mission a été adressée au
président de la SNCF Guillaume Pépy dans la perspective d’une grande réforme
ferroviaire et le ministre se dit disposé à venir sur le terrain et à
accompagner et soutenir les projets de chaque territoire.