L'article 23 de la loi qui vient d'être votée à l'Assemblée Nationale pose 3 critères à respecter pour le remodelage de la carte cantonale, à savoir pas de discontinuité, pas de découpage de commune de moins de 3500 habitants, et un écart de population entre les cantons d'un même département qui ne doit pas dépasser plus ou moins 20 %.
Ce dernier critère dans les départements de montagne pouvant conduire à des aberrations, comme de regrouper des cantons séparés par un massif, les élus de l'Association Nationale de la Montagne ANEM), Joël GIRAUD pour les députés radicaux, Frédérique MASSAT, pour les députés socialistes, ont déposé un amendement précisant que les exceptions de portée limitée à ce principe justifiées par des considérations géographiques seraient liées « à la superficie,à l'insularité et au relief ».
C'est la Présidente de l'ANEM, Frédérique MASSAT, qui a défendu hier en séance cet amendement qui a été adopté. Les élus de montagne ont ainsi posé les bases de dérogations qui éviteront soit des cantons trop vastes en zone rurale de montagne, soit des regroupements trop théoriques, en rendant au passage service à leurs collègues des DOM TOM pour qui l'insularité aurait pu générer une nouvelle génération de conseillers départementaux ne pouvant utiliser que des hélicoptères ou des bateaux pour visiter leurs communes.
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