Lors de la première séance du mardi 9 octobre, le
député PRG des Hautes-Alpes est revenu sur la situation des saisonniers lors de
la discussion préalable au vote définitif sur les contrats d’avenir.
Pour Joël GIRAUD, le chômage des jeunes atteint des seuils inacceptables.
Pourtant, l’amendement sur les saisonniers déposé par
le groupe RRDP (Radical, Républicain, Démocrate et Progressiste) adopté à l’Assemblée
Nationale avec avis favorable du gouvernement, lequel a pris la position
contraire face au groupe RDSE (Rassemblement Démocratique et Social Européen)
du Sénat a été au final retoqué alors que l’économie sociale et solidaire aurait souhaité
que cette mesure soit étendue à l’ensemble des contrats saisonniers. Pour la
première fois, la loi aurait permis une clause de reconduction préférentielle
d’une saison sur l’autre, et fixé à douze mois la durée minimale des périodes
travaillées, soit quatre mois au minimum par saison, ce qui aurait constitué un
progrès.
Pour le député Joël GIRAUD, il est indécent de
dénoncer la précarité de contrats qui ont pour objet de répondre aux besoins
structurels de l’économie de territoires dont l’activité est saisonnière, tels
que les territoires de montagne. D’autant plus que la loi prévoit que ces
contrats soient destinés en priorité aux jeunes qui résident dans les zones de
revitalisation rurale. Dans les ZRR des territoires de montagne, la
quasi-totalité des emplois sont saisonniers, touristiques ou agricoles. Il
regrette cependant que les zones d’Education Prioritaires ne soient pas
clairement priorisées.
Son groupe a donc voté favorablement ce texte avec une
requête : que la question des saisonniers et des pluriactifs cesse d’être
un non-sujet au niveau national, en particulier pour les futurs contrats de
génération.
Téléchargement Compte rendu contrat avenir 9 octobre 2012 AN