Le Président de la République a inauguré son mandat par le bouclier fiscal pour les plus riches. Il choisit aujourd’hui de le conclure en augmentant la TVA sur les plus pauvres.
Joël Giraud considère qu’il s’agit du choix de l’injustice et de l’inefficacité car ce n’est pas en taxant le pouvoir d’achat des Français que l’on va relancer la croissance dans le pays alors que le gouvernement n’a absolument rien fait pour alléger les cotisations sociales en France et que son bilan en matière d’emploi est résolument négatif.
Aujourd’hui, son empressement à relancer le projet de TVA sociale à quatre mois des présidentielles témoigne donc de son désarroi et de son impuissance. C’est le dernier expédient d’un quinquennat à bout de souffle.
Le député PRG des Hautes-Alpes considère, en effet, que le passage en force que s'apprête à faire le gouvernement sur la TVA sociale est un non sens absolu, rappelle que le poids de la TVA dans la consommation n'est pas uniforme et qu'il pèse davantage sur les plus démunis et déplore par conséquent qu’une fois de plus le gouvernement fasse porter les efforts par les plus modestes.
« La TVA ne peut pas être sociale : c’est l’impôt le plus injuste ! » s’indigne Joël Giraud, alors que le coût de la protection sociale doit au contraire, selon le parlementaire haut-alpin, « peser sur la valeur ajoutée des entreprises, mais pas sur la consommation des ménages. Ce serait une erreur fondamentale vis-à-vis de l’économie française ».
« Augmenter le plus injuste des impôts ne peut que porter atteinte au pouvoir d'achat des Français et des salariés et donc à la consommation », comme cela vient déjà d’être fait depuis le 1er janvier avec la taxation sur les complémentaires santé (+ 4,7 % de hausse moyenne des tarifs pour 2012), une hausse du prix du gaz de 4,4 % pour 10 millions de foyers, mais aussi suite au passage du taux réduit de TVA de 5,5 % à 7 %, fustige le député-maire de l’Argentière-La Bessée, avant d’ajouter que ce dispositif ne répondra « à aucun de ses objectifs fixés vantés par la porte-parole du gouvernement: "créer de l'emploi en France" et éviter que des produits importés soient vendus à "bas coûts". »
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