Joël GIRAUD exprime sa colère face à la possible remise en cause du crédit d’impôt de remplacement pour congés instauré par la loi d’orientation agricole du 5 janvier 2006.
La non reconduction de ce dispositif prévue pour 2011 « serait catastrophique pour tous les agriculteurs qui ont besoin de cette bouffée d’oxygène – pouvoir partir quelques jours – pour continuer à faire ce métier. Sans compter l’effet désastreux que cela aurait sur l’attractivité du métier et sa vitalité auprès des jeunes. Sans oublier aussi les 800 emplois salariés que génère cette mesure, rien qu’au sein des services de remplacement », a ainsi déclaré le député.
Pourtant, comme le souligne l’élu haut-alpin, depuis sa mise en place, cette mesure a largement fait la preuve de son efficacité et de sa nécessité. Plus de 20 000 agriculteurs et agricultrices en bénéficient chaque année. 160 000 journées de remplacement pour congés ont été réalisées en 2009 (+ 60 % depuis la création du crédit d’impôt).
Elle constitue également une avancée sociale indéniable pour les professionnels de l’agriculture qui rencontrent des difficultés à concilier leur temps professionnel et leur temps personnel en raison des astreintes et des contraintes dues au métier.
De plus, dans le contexte actuel de crise, en particulier dans le monde agricole, la disparition de ce crédit d’impôt s’avérerait « catastrophique » selon Joël Giraud pour qui il représente un facteur essentiel pour l'attrait, l'installation et la transmission des exploitations.
Ainsi, dans un courrier qu’il a fait parvenir à Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, le député PRG lui indique qu’il « n’acceptera pas la suppression de ce crédit d’impôt » et lui demande de le « maintenir » et de le « pérenniser ».