M.
Joël GIRAUD attire l
Si elles sont confirmées, ces pistes visant à la réduction du nombre de
postes font craindre une dégradation sans précédent des conditions d'études de nos
enfants et en particulier des plus fragiles d'entre eux. Alors que le gouvernement a déjà supprimé plus de 30 000 postes
dans l'Education nationale depuis 2007 et au moment
où 16 000 postes doivent être supprimés en 2011 dans l'Education nationale, l'objectif de ne
remplacer qu'un fonctionnaire sur deux partant en retraite va se poursuivre.
Mais réduire un peu plus les effectifs d'enseignants suppose de nouvelles
mesures, à commencer par l'augmentation du nombre d'élèves par classe.
Ainsi, le
ministère de l'Education nationale préconise l'augmentation du nombre d'élèves
par classe ou encore le regroupement de petits établissements, voire la
fermeture de certains d'entre eux dans le secondaire. Parmi les autres pistes
évoquées, la scolarisation des enfants de moins de deux ans pourrait être purement
et simplement supprimée. Par ailleurs, le ministère prônerait le recours à des
enseignants non titulaires, jugés plus flexibles, pour les missions de
remplacements. Ou encore, dans le cadre de la semaine de 24 heures, une forte
diminution du nombre d'enseignants "Rased" (Réseaux d'aide
spécialisés aux élèves en difficulté spécialisés contre l'échec scolaire), qui
viennent en aide aux élèves en difficulté.
Par conséquent, il lui demande quelles mesures il entend prendre afin de ne pas fermer de classes dans les écoles et de permettre aux élèves d'apprendre dans de bonnes conditions durant tout leur cursus scolaire.
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