L'ANEM avait obtenu du gouvernement qu'il prenne en compte la spécificité des territoires de montagne en supprimant le seuil minimal de population (prévu à 5000 habitants) pour les établissements publics de coopération intercommunale. L'ANEM espérait ainsi éviter des regroupements incohérents entre des vallées n'ayant pas de moyen de communication facile entre elles et privilégier la concertation à l'arbitraire, d'autant que ces seuils de population ne prennent pas en compte la population touristique. Cette nuit le Sénat a adopté un amendement du sénateur Pierre BERNARD REYMOND qui rétablit ce seuil à 3000 habitants minimum, ce qui condamne au regroupement certes des petites intercommunalités peu viables comme la Vallée de l'Oule mais aussi des territoires plus vastes et spécifiques comme le QUEYRAS ce qui provoque la colère de l'ANEM d'autant que c'est un sénateur de montagne qui est à l'origine de cet amendement. Joël Giraud, député des Hautes-Alpes, a fait part de son hostilité à un amendement qui génèrera des intercommunalités théoriques et non consenties inadaptées à la haute montagne.
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