La liberté ne peut se concevoir pour le législateur sans l’affirmation du principe d’égalité. L’égalité est définie dans le préambule de la constitution. C’est une égalité de droits.
Et aujourd’hui, ce mot raisonne encore plus car cette égalité de droits est menacée et bafouée.
Fête de la France entière mais aussi fête de nos libertés, le 14 juillet est le jour où la France a fait table rase de la Bastille, symbole de la tyrannie. Depuis, le bleu, le blanc, le rouge flottent sur cette place qui porte en souvenir la colonne de juillet, symbole de la liberté.
La liberté n’est pas un acquis durable. Elle se conquiert, et c’est le sens de notre présence devant ce monument aux morts, elle s’écrit avec sa longue litanie de sacrifices. Chaque nom gravé sur cette pierre est un héritier de la révolution de 1789 en ce sens qu’il défendait la souveraineté sans laquelle la liberté n’est pas possible.
Cette liberté ne pouvait se concevoir pour le législateur sans l’affirmation du principe d’égalité. L’égalité est définie dans le préambule de la constitution. C’est une égalité de droits.
Et aujourd’hui, ce mot raisonne encore plus car cette égalité de droits est menacée et bafouée. Comment interpréter, dans notre commune voisine et sœur, la Roche de Rame, l’abandon par un industriel britannique d’une unité industrielle qui venait de lui rapporter de substantiels bénéfices ?
Comment interpréter la délocalisation de la chaîne de production qui devait pérenniser le site dans un autre état membre de l’Union Européenne à grands coups de subventions bénies par la Commission de Bruxelles ?
Comment interpréter l’abandon de souveraineté que constitue la fermeture de la dernière unité de production de calcium en France et en Europe dans l’indifférence générale du Gouvernement ?
Alors aujourd’hui, dédions notre 14 juillet, notre fête de la liberté et de l’égalité à celles et ceux qui souffrent parce que la République n’a pas su les protéger. Et dédions le, parce que notre démocratie en dépend, à un retour du pacte républicain dans ce pays pour que nous puissions encore et toujours dire avec enthousiasme :
Vive la France
Vive la République
Bien dit.
Dans ce cas il faut donc prendre d'assaut les bastilles que sont l'OMC et le FMI.
Rédigé par : Olivier Valensi | 17 juillet 2006 à 18:29