À la suite de la réunion interministérielle qui s’est tenue ce matin, les députés Marie-Noëlle BATTISTEL (Isère) et Joël GIRAUD (Hautes-Alpes) ont été reçus à l’hôtel de Matignon par 4 conseillers du Premier Ministre. Il en est ressorti les éléments suivants :
1) l’État prend en main au plus haut niveau les conséquences du glissement de terrain du Chambon dans la mesure où de nombreux sujets (sécurité des populations notamment) ne sont pas de la compétence du département et impactent 2 départements, de surcroit dans 2 régions différentes
2) l’État mobilise ses services spécialisés (restauration des terrains en montagne-RTM-, bureau de recherches géologiques et minières-BRGM-, centre d’études des tunnels –CETU-, centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement –CEREMA-) aux fins d’expertise des phénomènes géologiques, des solutions retenues et de sécurité civile.
3) l’État réétudie les solutions de maintien de la liaison par :
– barges
-pont de secours
- pont flottant motorisé
(sous 10 jours) et expertise la solution préconisée par le CD 38 d’une piste en rive gauche
4) l’État prend contact avec la Société Française du Tunnel du Fréjus (SFTRF) en sa qualité d’actionnaire principal afin de faire bénéficier les populations impactées d’un accès facilité (réduction de tarif) au tunnel du Fréjus
5) l’État désigne le préfet de l’Isère comme interlocuteur pour les questions liées au glissement de terrain, à la sécurité des personnes et à la liaison alternative, et le Préfet de Massif des Alpes pour les questions liées aux conséquences économiques, sociales, de transport, de santé , d’ éducation.
6) l’État organise, sous la responsabilité du préfet de Massif des Alpes, une réunion des cofinanceurs (État/Régions PACA et Rhône-Alpes/Départements 05/38) le 6 juillet pour lancer l’étude de mise en place d’une solution définitive à moyen et long terme sur l’ex RN91.